rapport entre corps et classes sociales.

C'est au Moyen Age que l'on commence à distinguer physiquement les nobles et les paysans.
En effet ces derniers présentaient un corps musclé et bronzé dû aux dures activitées qu'ils pratiquaient dans les champs.
En revanche les nobles, sédentaires, ne pratiquant que des activitées d'intérieurs et mangeant très aondamment possédaient un profil bien différent : la peau blanch,frolant l'obésité.
C'est ce à quoi il fallait ressembler à l'époque lorsqu'on été dans l'aristocratie.

Cette différence nous la retrouvons encore aujourd'hui même si elle est moins marquée.
En effet selon les activitées que nous pratiquons, nous n'usons pas de la même manière de notre image : dans un premier lieu nous observons des individus dont le corps est l'outil de travail.
celui ci doit être solide et performant ; on comprend que l'apparence n'est pas un souci primordial et que l'on y fait peu attention.

Al'opposé, pour des catégories sociales plus élevées, le corps est loin d'être l'outil principal au travail.
Dans les domaines professionnels basés sur l'intelligence, le rapport avec le corps est différent et le besoin de relation avec celui ci se fait presque naturellement.
Le but est donc d'en prendre soin et de le mettre en avant grâce aux ressources que possèdent l'individu.

La chirurgie esthétique, tout comme le sport dans la deuxième moitié du XXème siécle, devient donc une pratique très prisée socialement.

C'est ce que Bourdieu appelle l'Habitus de classe, selon lui " le corps perçu est essentiellement un produit socioculturel et le rapport au corps propre ne tiendrait pas directement à l'image que nous en renvoie autrui, mais à certains modèles du corps légitime qui régissent l'évaluation de cette image en fonction de la position du sujet dans la structure sociale. L'expérience du corps ( et corrélativement de sa beauté) serait foncièrement liée à de telles catégorisations et à l'inculcation d'un certain Habitus. Le modèle esthétique du corps concerne tout un ensemble de sentiments et de jugements de la beauté"

C'est une des évolutions socioculturelle qui amplifie le rattachement de l'idéal corporel aux classes sociales.